La maternité de la polyclinique Reims-Bezannes est une maternité de niveau 2B, disposant de 9 salles d’accouchement, de 2 salles de césariennes et d’une unité de néonatalogie.
Avec près de 2500 accouchements par an, un anesthésiste est dédié à l’activité obstétricale 24h/24. Il peut être aidé en cas d’urgence par un second anesthésiste, de garde sur place également pour l’activité de bloc opératoire.
La maternité bénéficie également d’un obstétricien de garde, d’un obstétricien d’astreinte et d’un pédiatre de garde.
IMPORTANT !
La consultation d’anesthésie est obligatoire au cours du troisième trimestre, même si vous ne souhaitez pas bénéficier d’une péridurale pour votre accouchement. Prévoyez de prendre rendez-vous pour le 7ème mois de grossesse.
En cas de situation urgente en salle de naissance, l’évaluation et la synthèse de votre état de santé réalisées en amont, permettront une prise en charge sans délai.
QU’EST-CE QUE L’ANESTHÉSIE/ ANALGÉSIE POUR L’ACCOUCHEMENT?
L’anesthésie régionale est une méthode qui permet de réduire de façon ciblée la douleur en bloquant les transmissions nerveuses. La douleur du travail et de l’accouchement vient des nerfs de la région lombaire et sacrée.
L’anesthésie péridurale est la technique de choix pour le travail obstétrical et l’accouchement: grâce à un fin tuyau (cathéter) glissé dans l’espace péridural, il sera possible d’injecter régulièrement des anesthésiques locaux pour maintenir le blocage de ces racines nerveuses. En cas d’inefficacité de la péridurale, une nouvelle pose de cathéter peut être proposée. Vous pouvez disposer d’une pompe afin de gérer vous-même l’analgésie. Cette méthode est appelée PCEA (Patient Controlled Epidural Analgesia ou Analgésie Péridurale Contrôlée par le Patient)
Les patientes en travail peuvent bénéficier d’une analgésie péridurale dans la plupart des cas. Les rares exceptions (infections, problème de coagulation, traitements…) sont le plus souvent repérées à la consultation d’anesthésie. Une prise en charge spécifique vous sera alors proposée.
QUELLE TECHNIQUE D’ANESTHÉSIE EN CAS DE CÉSARIENNE ?
Si la césarienne est programmée, la rachianesthésie est la technique de choix. L’anesthésie rachidienne ou rachianesthésie consiste en une injection dans l’espace rachidien qui permet une anesthésie rapide et puissante. La durée de cette anesthésie est limitée dans le temps.
Quelques fois pendant le travail, une césarienne imprévue doit être réalisée. Si une anesthésie péridurale efficace est en place, l’anesthésiste privilégiera la réinsertion de produits plus puissants dans le cathéter afin de passer de stade d’analgésie à celui d’anesthésie. Dans le cas contraire, une rachianesthésie peut vous être proposée si l’on dispose de suffisamment de temps avant de faire naître l’enfant.
S’il devait y avoir recours à une anesthésie générale (état comparable au sommeil), la préparation de la chirurgie est réalisée avant l’anesthésie générale de la maman, afin de limiter au maximum le passage des médicaments d’anesthésie dans la circulation foetale.
QUELS SONT LES RISQUES DE L’ANESTHÉSIE ?
La grande majorité des anesthésies se déroule sans problème particulier. Toutefois, une anesthésie, même conduite avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque. Les conditions actuelles de surveillance de l’anesthésie et de la période du réveil permettent de dépister rapidement la survenue d’anomalies et de les traiter. Les complications graves de l’anesthésie (cardiaques, respiratoires, neurologiques, allergiques ou infectieuses) sont devenues très rares.
De façon tout à fait exceptionnelle, peuvent survenir un hématome péri-médullaire, une infection profonde, un traumatisme médullaire ou radiculaire. Ces événements surviennent dans moins de 1 cas /250 000.
Des symptômes, anesthésie trop étendue ou convulsions, liés à une diffusion anormale du produit dans le liquide céphalo-rachidien ou dans les vaisseaux sanguins, ont été rapportés de manière exceptionnelle.
Dans les heures ou les jours qui suivent l’accouchement, des maux de tête peuvent apparaitre. Vous devez le signaler. Ces douleurs peuvent être dues à une brèche créée lors de la ponction dans la membrane appelée dure-mère. Différents traitements sont proposés.
Les douleurs lombaires sont fréquentes avant et après la grossesse. Le risque de douleurs lombaires à long terme est le même que l’accouchement ait eu lieu avec ou sans péridurale. Après l’accouchement une sensibilité particulière au point de ponction peut subsister quelques jours à quelques semaines.
Les risques propres à une anesthésie générale vous sont expliqués ici.
QU’EN EST-IL DE LA TRANSFUSION SANGUINE ?
Dans l’éventualité d’une hémorragie grave de la délivrance (5 accouchements sur 10 000), il est possible que la décision de transfusion soit prise alors que vous serez sous anesthésie générale. En conséquence, cette information est diffusée en amont, et le fait qu’elle vous soit communiquée ne signifie pas nécessairement que vous recevrez une transfusion. Pus d’informations ici.